Faisons mieux entendre la voix des animaux en europe
Signez la pétition pour un commissaire européen au bien-être des animaux
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Deel op FacebookDeel op TwitterDeel op PinterestDeel op Linked InDeel op WhatsappMail5 raisons pour lesquelles un commissaire européen au bien-être des animaux s'impose
- Parce que les européens se soucient des animaux Le Traité de Lisbonne reconnaît aux animaux le statut d’êtres sensibles, c’est-à-dire capables de ressentir du plaisir et de la douleur, de profiter de leur vie ou de souffrir. Les citoyens européens se soucient des animaux et souhaitent que leur bien-être soit pris en compte par l'adoption de lois, de politiques et de mesures appropriées. Les intérêts sectoriels ne devraient pas prendre le pas sur les attentes des citoyens.
- Parce qu'un renforcement du bien-être des animaux est indispensable Depuis 1974, l'Union européenne (UE) dispose d'une législation spécifique en matière de bien-être animal et, à partir des années 1990, les premières lois ont été adoptées pour mettre un terme à des pratiques d'élevage cruelles telles que les cases pour veaux, les stalles pour truies et les cages de batterie conventionnelles pour poules pondeuses. Cependant, il n'existe à ce jour pas de réglementation spécifique à certaines espèces animales, qui subissent les effets d’un vide législatif.
- Parce que c’est déjà le cas au niveau national Dans certains États membres, la compétence du bien-être animal a été extraite du ministère de l'agriculture. En Belgique, le bien-être animal est par exemple une compétence régionale, qui est assurée depuis 2014 par trois ministres (Wallonie, Bruxelles et Flandre). Cette configuration se traduit par une législation et une politique résolument progressistes.
- Parce que les intérêts des lobbies ne doivent pas entraver les conditions de vie des animaux Dès qu'une proposition est soumise en vue de renforcer la protection des animaux, elle se heurte à toutes sortes d'excuses : les intérêts économiques, les traditions (culturelles), les éventuelles pertes d'emplois, les autres priorités, le manque de moyens, etc. Systématiquement, on invoque des raisons qui seraient plus importantes que le bien-être des animaux. Ces prétextes récurrents démontrent que les décideurs politiques n'ont tout simplement pas la volonté de faire passer l'opinion des citoyens européens avant les intérêts d'un nombre limité d'opérateurs commerciaux.
- Parce que cela aiderait véritablement les animaux Il reste beaucoup à faire en ce qui concerne le bien-être des animaux et la société attend de l'UE qu’elle traite cette question de manière plus pressante. Pour ce faire, il est indispensable d'inscrire le bien-être des animaux dans le nom du portefeuille du commissaire européen compétent. Cette mention inciterait les décideurs à tenir compte du bien-être animal au moment de faire des choix politiques.
À PROPOS DE CETTE CAMPAGNE
Nous, citoyens européens, accordons de l’importance aux animaux et à leur bien-être. Plusieurs études (dont certaines ont été commandées par la Commission européenne) prouvent que les Européens attendent de la législation européenne qu’elle offre une meilleure protection aux animaux.
Malheureusement, les intérêts économiques priment trop souvent sur les souhaits des citoyens, et même sur les demandes d'une institution européenne telle que le Parlement européen (PE). À plusieurs reprises, le PE a en effet demandé un changement de législation afin que les animaux soient davantage protégés dans l'UE. Souvent, ces requêtes sont restées lettre morte.
Pour mettre fin à une situation de conflit d'intérêts, plusieurs États membres de l'UE ont déjà décidé que la compétence du bien-être animal ne devait pas rester sous la tutelle du ministère de l'agriculture. C'est par exemple le cas en Belgique, où le « bien-être des animaux » est également inscrit dans la titulature du ministre compétent.
Bien que dans les faits, l’actuelle commissaire européenne à la Santé et à la Sécurité alimentaire soit en charge du bien-être des animaux, cette matière ne fait pas l'objet d'une reconnaissance via son titre de fonction officiel.
Nous proposons que la compétence du bien-être animal soit inscrite dans cette titulature. La commissaire européenne à la Santé et à la Sécurité alimentaire pourrait alors porter le titre de « commissaire européenne à la Santé, à la Sécurité alimentaire et au Bien-être des animaux ». L'ajout de la mention du « bien-être des animaux » donnerait à cette compétence plus de valeur symbolique mais aussi une plus grande responsabilité.
Nous pensons que dans l'UE, les animaux seront mieux pris en compte dès lors qu'un commissaire sera publiquement désigné pour contrôler le respect de la législation européenne sur le bien-être des animaux, et proposer l'adoption de nouvelles règles et lois en la matière.
De toute évidence, des mesures plus cohérentes et ambitieuses en faveur du bien-être des animaux s'imposent en Europe. Nous estimons que l'UE devrait jouer un rôle d'exemple dans ce domaine, et donc s'engager de manière concrète !
Les européens se préoccupent des animaux. les institutions européennes devraient en faire autant.
Eurodéputé.e.s qui soutiennent #EUforAnimals
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